mercredi 5 mai 2010

Genève-Dubrovnik

Départ d' Orléans en train le Dimanche 2 aout aux aurores pour Lyon ( oui il y a un TER qui fait Orléans-Lyon en 5h00, fou ! ), arrivée à Lyon en compagnie de Guillaume et Mathilde, puis re TER pour Genève, Suisse, une petit heure de trajet. Bref. Arrivée sous la pluie, plutôt déprimant, Genève est une ville bourrée d'ambassades en tout genre et de sièges sociaux de grandes choses !
Et en plus de cela elle est en "montée" très dur dès le début, mais par rapport a la suite c'était enfantin, mais sur le coup nous ne le savions pas !
Première nuit en camping sauvage au bord d'un chemin de fer bruyant. Notre poubelle est piquée et déchirer par une bestiole inconnue durant la nuit. Presque inquiétant !
On continue longeant le lac Léman, c'est magnifique, les vignes s'étendent sur les rives et montent en terrasse, la montagne en arrière plan, des villas peuplant ses flans. Lausanne, Montreux c'est la fin du lac Léman, nous le suivons lorsqu'il se transforme en rivière, le Rhône...Martigny, Sion, Sierre les villes se succèdent, la montage aussi, parfois c'est très dur, parfois c'est très plat, mais toujours magnifique. On se baigne dans des lacs de montage où on a l'impression d'être au Paradis, tout simplement. Parfois nous prenons le train à trois, parfois nous laissons Guillaume faire des kilomètres de montée impossible pour moi, et Mathilde me tient compagnie dans le train. Nous prenons le bus pour passer le col d'Andermatt, Puis descente, descente comme jamais, pointe a 53km/h !
Nous dormons en camping sauvage près d'une rivière et d'une grille ou il est écrit: " attention danger, tir a balle réelle" rassurant au possible...
On se fait bouffé par les moustiques, on paye en Francs Suisse et nous parlons français, Allemand et Italien, la Suisse c'est BIEN !
Direction Sud, Ascona, le Lac Majeur à cheval entre la Suisse et l'Italie. On se baigne, on fait du bateau pneumatique à 7h30 du matin, c'est bien, c'est froid.
On traverse en Bac, Direction Varèse, et son lac qu'on ne voit jamais même lorsqu'on en fait le tour, Varese et son incertitude, Mathilde doit être à Milan demain que fait-on ? Varese et la colline immense sur laquelle elle est perché aux montées impossibles pied a terre, Varese et son orage soudain, Varese et son petit hotel sans eau chaude mais pas cher ( 20€ par personne )...
Train de Varese à Milan, Milan la ville ou le château est vide et où la cathédrale est la troisième plus grande d'Europe lançant ses piques multiples vers le ciel Italien. Milan est ses fils électriques partout, tram, bus, qui recouvrent le ciel de toile d'araignée géante, Milan et sa gare, Milan et le démontage du velo de Mathilde pour qu'il rentre dans le train, Milan et ses glaces délicieuses et pas cher à la Mangue et a l'ananas...
On quitte Milan en Train, à deux, quitter milan à vélo, impossible, trop d'autoroute, route et autre...On se retrouve à Vérone. Ah Vérone douce Vérone. De nuit elle scintille de mille feux, de toute beauté, on ses perd dans ces rues mais on s'en fout, il fait bon, c'est beau. L'arène eclairée, les petites cafés.. Et puis on monte, le camping est là haut, tout la haut sur la colline. Camping caché dans les ruines d'un ancien château, au milieu de la foret, magnifique...
Au réveil, du haut de notre promontoire on la voit, La cité de Roméo et Juliette, elle semble figée dans un temps reculé qu'est l'Empire Romain, avec ses villas, son arène et ses tours.
On repart à regret, On se perd, 50km autour de la ville, pour finalement prendre le train a San bonifacio...
Direction Venise...La ville sans une pousse d'herbe, juste faite d'eau et de pierre. Une ville remplie de touristes prêt a se faire vider leur porte feuilles pour sa somptuosité. Belle et terrible à la fois, étouffante de chaleur et de langues différentes.
Direction Portogruaro, ou nous reprenons, le train encore, atteindre Trieste en velo, c'est comme Milan, impossible. Trieste, l'ancien deuxieme cité de l'empire Austro-Hongrois, toute carrée et imposante. Puis direction la Slovénie...
On fait nos courses en Euros, on a des pièces slovènes, et des tunnels de 500m creusé dans la montage juste pour nous (les cyclistes). On suit la mer au milieu des oliviers et la voila, la frontière, La Croatie.
On montre nos cartes d'identité, et on monte tout court, encore et toujours de la montage. Bonjour l'Istrie, bonjour Porec, bonjour les camping de 3000 personnes avec super marché et discothèque intégrée.
Puis on traverse, on est fou, L'istrie faut la quitter, direction Brestova, de l'autre coté. Guillaume dit colline, je dis montagne, je craque, 90km a monter descendre sur les routes et de son velo, car il faut le poussé a la main. Épuisant. Puis de nouveau la mer, C'est beau tout de même ces falaises qui tombent dans l'eau turquoise...
On prend le bac direction l'ile de Crès, il est tard, il fait nuit à 20h en Croatie, on veut se reposé, mais il n'y a rien, qu'une route qui monte jusqu'au sommet des montagnes et qui traverse l'ile, de chaque coté de la route des barbelés...
Puis une voiture garée, française, et un homme qui reviens. Deseperés nous sommes, Guillaume va l'aborder, il s'appeler Roger, il est mariée avec une Croate, il nous raconte comment une dizaine d'année plus tôt il s'est fait tirée dessus et qu'il a du passer par la foret pour fuir le pays, et oui c'était la guerre...
Puis il nous dit " nous avant, on se posait ou on voulait on demandait pas, on dormait et puis c'est tout". Oui, on se rappelle du panneau a l'entrée de l'ile " une belle petite tente barrée d'un énorme trait rouge". On s'en fout ! on en peut plus, on saute les barbelés, on installe la tente a la nuit tomber. Puis on entend des bruits, de pas, immobilisation. On cherche avec la lampe ce qu'on pense être un mouton, puis on entend un grognement sourd. Terrifiant. L'epuisement nous mine, et oui il y a encore des loups et des ours dans le coin. Mais on essaye de pas y penser, pas de raison que quoi que ce soit nous attaque, parce que ce soir, on a pas fait à manger. on se blottit dans la tente, on s'endort le ventre vide.
On repart tôt, epuisés toujours, mais il ne faut pas qu'on reste la. On escalade l'ile, on regarde de son sommet les criques magnifique qu'il y a au pied de la falaise. On n'a plus d'eau, on trouve un village ou en demander.
On finit par arrivé a Merag. On redouble toute les voitures qui attendent pour le bac, elles qui nous ont meprisés lors de la montée précédente. Direction l'ile de KRK d'ou nous voyons uniquement le port et les pizzas de Valbinska. On prend le Ferry, direction Lopar, sur l'ile de Rab.
Camping gigantesque, plage gigantesque, la première et la dernière de sable fin. Enfin le Paradis en Croatie. L'ile est presque plate, la plage est belle et il y a des criques magnifiques. Lopar où l'endroit le plus "doux" de Croatie. Repos. Enfin.
Puis on repart, et on croise Hervé. Hervé, Parisien en vacances, ils sont 11 français dans un ancien hôtel juste pour eux, trop de chambre, on est invités. On accepte après insistance de notre futur hôte, encore un jour de repos pourquoi pas. On discute avec toute la famille, on raconte nos aventures, on rigole bien. On dort et on se fait plus piquer que dans la tente, mais c'est bon d'avoir un lit...
On repart, on quitte Rab a regret pour les montagnes du Velibit sur le continent, puis celle de l'ile de Pag. Désertique, pas une herbe ni un arbre, 40°C minimum au soleil, il est 14h, on peut juste avancé, pas de ville ni de plage ou se reposé. C'est épuisant. Les vacances se transforment en cauchemar, a quoi bon faire du vélo si on y ressent plus de plaisir, juste de la douleur...
Mais on continue, on a pas le choix. En Croatie, le train n'existe pas...
On arrive a Pag, la ville, plein de monde et animée alors que l'ile est désertique, que font-ils tous là, on ne sais pas, on nous aborde "une chambre ? dormir ?" (en croate, dans la situation). On a loupé le camping, il fait nuit, oui. Pas cher, on a même une cuisine.
Puis on repart, encore et toujours, direction le bout de l'ile, le pont et Zadar.
Le camping se vide, on approche de la fin des vacances. Guillaume s'achète un chapeau de paille, Zadar ne nous marque pas, on la quitte sans regret, direction Sibenik. Sibenik et sa minuscule cathédrale classée au patrimoine mondiale de l'UNESCO, et ses ruelles pavées, et ses volets colorées fermées. Elle aussi a flan de colline. Elle la descent, on la remonte, on se dirige vers Skradin, et le parc national de KRKA.
Enfin le voila, c'est après avoir vue des photos de ce parc qu'on a voulu aller en Croatie. Encaissée dans une vallée verdoyante, le parc répond a nos attentes, magnifique, plein de chutes d'eau, de ruisseaux et de poissons. Plein de monde évidemment aussi. Mais on accepte, pour tant de beauté au naturel. Il parait qu'il y a des lynx et de loup, a par des lézards on ne voit rien, mais on est bien.
On repart pour la cote, Trogir, cité plein de ruelle, perdue dans un temps ancien qui s'oppose a sa croisette pleine de palmier et de yacht. Puis Split. Ou les vieux immeubles nous rappelent Tito, ou les immeubles détruit et à l'abandon, nous rappellent la guerre. Ou là encore les montées semblent impossible, surtout sur une 4 voies. Ou la vielle cité, est encore une fois magnifique. Cachée au fond d'un palais romain, avec un sphinx et de vielles collones romaines. Magnifique. Plus que 5 jours avant de prendre l'avion. Dubrovnik est loin. Les routes difficiles, l'épuisement intense (je parle pour moi). On décide de prendre le ferry...
Quelques jours a attendre a Split, puis une nuit sur les bancs de pierre des quais, ou un " Pasport ?!" ne nous réveille pas vraiment vue notre peu de confort de sommeil. Puis 6h on embarque, 8h heures de bateau pour 200km... On arrive a Dubrovnik. Et on monte encore, et toujours. On découvre la ville epuisés, plein de monde encore, pleine de vielle pierre, finalement si semblable aux autre. La perle de l'Adriatique déçoit, mais on est trop fatigué pour s'en offensé. On quitte Dubrovnik, on monte les flancs de la montagne, on débouche sur un cul de sac, on redescent et on remonte encore plus dur. On trouve un camping. Le lendemain, il pleut, on repart demain pour la Suisse. On reste sous un porche d'une maison abandonnée, tout ici rappelle la guerre. Toute la journée on regarde les averses se succéder, puis le soir venue, on repart et on arrive enfin l'aéroport.
On se renseigne, on n'as pas besoin de démonter les vélos, une douce joie, on dort dans la foret a même le sol car on nous a virés de devant l'aéroport, derrière un arbre, on se fait surprendre par une lampe de poche, le prolongement d'un policier, mais on dort, et il nous laisse. On est devorés par les bestioles, des branches dans les cheveux on se lève à 4h, et on retourne a l'aéroport. On met nos bagages sur le tapis roulant, ils partent, et la fille nous dit alors : " il faut retirer les roues et les pédales"... Tout a coup c'est la panique, les outils sont parti avec les sacs, on a rien... Nous allons rester ici, sans nos bagages ou partir sans nos vélos voila le futur qui se dessine dans nos têtes. Puis Guillaume a une idée de génie, on détache les roues, on les passent dans les pédales, et on attache le tous avec les antivols, précaire mais acceptée. Une joie et un soulagement intense emplit nos cœur. On va pouvoir partir. Enfin. Deux heures d'avion, on se pose a Genève, ou encore une fois la Suisse nous étonne, a par a Genève, où un aéroport est desservit par des pistes cyclables ?
Puis le train, TER, Lyon, TER Orléans. Le 31 Aout a 23h, on arrive.
Qu'il est bon d'être chez soi...

Lightning

jeudi 3 septembre 2009

From Geneva to Dubrovnik ( SUISSE)

JOUR 1

Départ du train pour Lyon à 7h à Orléans.

Arrivée à Genève à 15h sous la pluie.
Nous commençons déjà à monter quelques belles cotes.
Montée au château de Nyon.

Nuit en camping sauvage à coté de la ligne de chemin de fer.
32km 14,7 km/h


JOUR 2 :

Réveil matinal et départ vers 9h30.

Nous roulons au bord du lac Léman : Nyon - Rolle - Morges - Lausanne - Vevey - Montreux, et plein de mignons petits villages.
Montée sur les vignobles du Lavaux.

74km 4h30 16,5 km/h

Camping gratuit au bord du lac et d'un paysage alpestre grandiose.

lundi 4 mai 2009

Itinéraire


SUISSE

Jour 1 : Genève - Nyon- Rolle - Morges - Lausanne - Montreux :
Dénivelé: 400m
82 km
Jour 2 : Montreux - Saint Maurice - Martigny - Sion :
Dénivellation: 150m
88 km
Jour 3 : Sion - Sierre - Gampel - Brig :
Dénivellation : 260m
61 km
Jour 4 et 5 :Brig - Oberwald :
Denivellation : 1000m
50 km
Oberwald- Hospental :
Dénivellation : 1100 m
30 km
Trajet de montagne de la Furka – à pleine vapeur, le trajet mène de Gletsch au village uranais de Realp à travers le grandiose paysage de montagne sur le trajet historique du chemin de fer de la Furka

Hospental -Airolo : 21 km
Dénivellation: 640 m
Gotthardpass (2100m) Train nr 32 ou 33
21 km
Airolo - Biasca - Bellinzona
60 km
Jour 6 : Bellinzona - Locarno - Ascona
20 km
Depuis Ascona, revenir sur Losone et prendre la route qui monte vers le petit village d'Arcegno. Depuis Arcegno, magnifique descente vers Ronco-sur-Ascona, avec vue sur les îles Brissago. Après la frontière, s'arrêter à Canobbio (très beau village), puis continuer sur Verbania. De là, prende le bateau qui mène à Laveno-Mombello (je ne pense pas qu'il vaille la peine de faire le tour du lac, le plus beau est passé et les iles Isolla Bella vous les voyez aussi depuis Verbania).

Depuis Lavenno-Mombello, remonter jusqu'à Luino (Luino est très joli aussi). De Luino poursuivre vers Lugano ( là je ne connais pas la route, peut y a t'il quelqu'un pour vous indiquer des petites routes sympa). Traverser Lugano par le bord du lac et continuer ver l'Italie jusqu'à Porlezza.
Porlezza, continuer vers Menaggio (très belle descente avec vue plongeante sur le Lac de Côme).
Depuis Menaggio je vous sugère de pendre le bateau vers Bellagio, car la route Menaggio-Côme est très fréqentée, les voitures se croisent à peine et ils roulent très vite c'est donc un peu dangereux à Vélo.
= 460 km

ITALIA

Jour 6 (suite) : Intra - Laveno - Mombello - Varese
Traversée du lac Majeur à Intra
60 km
Jour 7 : Repos à Milan (train Varese - Milano)

Jour 8 : ( train Milano - Brescia ) Brescia - Verona
70 km
Jour 9 : Verona - Vicenza - Padova
90 km
Jour 10 : Padova - Venezia (à vélo et/ou en train)
45 km

Jour 11 : Repos à Venezia

Jour 12 : Venezia - Cavallino Tréporti - Jesolo - Caorle- Portogruaro, Alvisopoli,
S.Giorgio, Latisana, Precenicco, Carlino
100 km

Jour 13 : Carlino ,Cervignano, Aquileia, Grado, Monfalcone, Sistiana,
Trieste
70 km
Ou traversée à Venise pour la Slovénie (50 E)
= 435 km

SLOVENIA

Jour 14 : Traversée de la Slovénie
= 70 km

CROATIA

Jour 15 et 16:
Umag - Pula
85 km
Jour 17 : Prendre le ferry à Pula pour aller sur l'île de Crès ( à Mali Losinj)
Ferry pour l'île de Krka

Jour 18 : Kralijevica - Senj

Jour 19 :
Senj - Plitvice
94 km

Jour 20 : Journée au parc national de Plitvice (PM Unesco)

Jour 21 : Plitvice - Prizna
120 km
Jour 22 : à Prizna, prendre le ferry pour l'île de Pag
Pag - Zadar

Jour 23 : Prendre le ferry à Zadar pour Preko puis retraversée Tkon - Biograd au bout de l'île

Jour 24 : Biograd - Sibenik

Jour 25 : Sibenik - Split

( Solution alternative si retard : ferry Zadar - Split)

Jour 26 : ( ferry Split - Hvar puis Hvar - Vela Luta)

Jour 27 :
Vela luta - Corluka (ferry Korcula - Orebic)

Jour 28 : Orebic - Prapratno

Jour 29: ferry Prapratno -Sobra (ile de Mljet) - ferry Sobra - Dubrovnik

* Toutes ces distances sont données à titre indicatif
mais sont susceptibles d'être largement outrepassées.



Agrandir le plan

http://maps.google.fr/maps?f=d&source=s_d&saddr=Google+Maps+streetview+car+in+Geneva+%4046.201833,6.162167&daddr=Lausanne+to:Montreux+to:Sion,+Sion,+Valais,+Suisse+to:Brigue,+Valais,+Suisse+to:Hospental+to:Bellinzona+to:Verbania+to:Varese+to:Milano+to:Brescia+to:Verona+to:Vicenza+to:Padova+to:Venezia+to:SS14%2FVia+Triestina+to:Cavallino-Treporti+Venise,+V%C3%A9n%C3%A9tie,+Italie+to:Trieste+to:Piran,+Slov%C3%A9nie+to:porec+to:pula,+Croatia+to:mali+Losinj+to:Kraljevica+to:Plitvicka+jezera+to:Prizna,+Senj,+Li%C4%8Dko-senjska,+Croatie&hl=fr&geocode=Fen7wAId9wZeAA%3B%3B%3BFVhzwQIdFUhwAA%3BFURhwgIdpUV6AA%3B%3B%3B%3B%3B%3B%3B%3B%3B%3B%3BFYpntgIddDi8AA%3BFdyStQId6he-AA%3B%3BFVq0tgIdVAjPAA%3B%3B%3B%3B%3B%3BFRbqqAIdSnLkACnV4fqDYLVjRzFk-3CMynCOZA&mra=pe&mrcr=22&via=15&dirflg=w&sll=45.614037,15.930176&sspn=7.576412,19.050293&ie=UTF8&ll=45.151053,14.348145&spn=7.638537,19.050293&z=6

dimanche 3 mai 2009

Budget prévisionnel

Train Orléans Genève : 30 E
Auberge de jeunesse ( 4 nuits) : 70 E
Nourriture ( 26 J X 2) : 200 E
Campings : 100 E
Tourisme : 40 E
Avion : 125 E
Autres déplacements (bus - ferry - trains) : 60 E



TOTAL 600 E

Kuna Croate (HRK)
HRK10 kn50 kn100 kn250 kn500 kn1000 kn5000 kn
EUR1,35 €6,77 €13,55 €33,87 €67,73 €135,47 €677,33 €

jeudi 16 avril 2009

Bilan : Coûts / Avantages




Pour ce qui est budget, c'est très simple : sans compter le vélo et les équipements qui vont avec ,
on a vécu avec environ 10 euros par jour et par personne.
Donc 80 euros pour 8 jours de vélos pour le logement ( camping quand pas envie de camper sauvagement) et la nourriture.

Personnellement (Moi, Guillaume D) j'ai beaucoup appris de ce voyage en vélo.
On apprend bien sur d'abord de son corps et des maltraitances qu'on lui inflige.

Mais j'ai surtout appris ce qu'était la liberté ou LIBERTAD!

La vraie liberté c'est d'être libre comme l'air et la nature.
Passer ses journées dehors et savoir profiter et admirer ce qui nous entoure.
C'est n'avoir de comptes à rendre à personne, et ne pas avoir d'horaires et toutes sortes d'impératifs de la vie de tous les jours à respecter.

Le must de la liberté est surtout ne pas savoir le matin où l'on va dormir le soir!

Alors pour tout cet apprentissage je recommande vivement à tout le monde de faire ce type de voyage pour revenir plus ouvert sur le monde.
D'autant plus que dans le cas de ce voyage, le parcours est très facile et sécurisé.

Itinéraire complet

Itinéraire complet du voyage

Vel'océan

Les jeunes étudiants ne sont maintenant plus que deux, pour le meilleur et pour le pire

8 Juillet 2008 : Saint Brévin l'Océan - Saint Gilles Croix de vie

Départ de Saint Brévin vers 11h par la route Vél'Océan.
Arrivée à Pornic au bout de 40 minutes et déjeuner en haut des falaises de la ville.
Nous continuons à suivre Vél'Océan qui traverse des villages en bord de mer mais la route s'arrête après une écluse.

Vers 15h à partir du village de Boin nous quittons la Loire Atlantique pour entrer dans la région vendéenne. Nous nous repérons maintenant grâce à une carte d'arrêt de bus.
à vue d'oeuil nous avons 50 km rouler pour arriver à Beauvoir/Mer ( très moche et puant) puis la départementale nous mène jusqu'à Saint Jean de Mont où nous arrivons vers 18h.
Pause sur la belle plage puis nous continuons la route au bord de l'Océan pour aller dormir dans un camping à proximité de Saint Gilles Croix de vie.
Diner au bord de la mer et baignade au programme.


9 Juillet 2008 : Saint Gilles- L'aiguillon sur Mer


Après avoir dépassé Saint Gilles nous profitons des 30 km de sentiers cyclables vendéen au milieu de forêts et beaux marais, puis arrivons au Sable d'Olonne pour une pause double déjeuner bien méritée.

Nous suivons notre instinct GPSistique pour passer dans les villes de Talmont, Jard/Mer et la Tranche/mer.

Après être passé au Super U pour la deuxième fois de la journée, nous nous arrêtons vers 20h30 pour diner sur la plage de la Faute/Mer.
Nuit en camping sauvage a coté d'un étang et d'une pancarte : "Camping sauvage interdit" qui a suscité beaucoup d'appréhension.

115 km au compter de cette journée.



10 Juillet 2008 : L'aiguillon/Mer - Ile de Ré ( destination finale)


Réveil à 7h 30, rassuré qu'il ne nous soit rien arrivés et heureux de lever camp.

Départ réel à 10h après de nombreuses pauses sur 2 km ( petit dèj - Ouverture du Super U)
30km/heure pendant 20km grace à un puissant vent dans le dos, en effet nous sommes obligés de rentrer dans les terres pour pouvoir accéder à la Rochelle.

Or après cela, nous devons evidemment revenir vers l'Océan en suivant des départementales zigzagantes et en luttant contre le vent de l'aller. Un vrai calvaire.

Traversée de la Rochelle vers 12h puis vision du pont. Ca yest! Super Jackpot! et c'est gratuit pour les vélos! et c'est long! (3km) Mais quel plaisir de se savoir enfin arrivés.
C'est dans ses moments là, au dessus de la majestuosité de l'Océan que l'on savoure chaque km accomplis depuis le départ. Ce pont marquait la fin de ce voyage. Séquence émotion forte...

et environ 700 km au compteur.